Bilan culturel d’octobre 2018 : toujours plus !

Une nouvelle édition de mon bilan culturel, notre petit rendez-vous pour se donner des idées de quoi lire, voir et écouter. Si vous ne connaissez pas le concept des bilans culturels, je vous joins ici mon article explicatif.

3 LIVRES

Histoire de la violence (2016), écrit par Édouard Louis

Histoire de la violence (2016) Édouard Louis

J’ai fini l’œuvre d’Édouard Louis par son deuxième livre. Très différent d’En finir avec Eddy Belleguelle et Qui a tué mon père, mais toujours sur les mêmes sujets : les classes sociales et les violences. Cette fois-ci, il en parle à travers le récit de son viol quand il était un jeune adulte, à Paris un soir de Noël.

L’histoire en elle-même est encore une fois merveilleusement bien rapportée avec un vocabulaire très simple, ce qui permet à tous types de lecteurs.trices de découvrir ce livre. Ça m’a fait réfléchir aux rencontres nocturnes et à leur potentiel de danger. On pourrait se dire qu’avec ce message, on peut facilement tomber dans un discours conservateur qui tend vers le racisme. Cependant, l’intellectuel contemporain précise bien à a fin du livre qu’il ne faut pas non plus attiser la haine et le racisme à cause de ce genre d’expérience. J’ai beaucoup apprécié ce détail. En espérant qu’il sera bien pris en compte par tous.toutes les lecteurs.trices.

Je pense que le fond du livre est toujours sur les classes sociales et la violence qui en découle. En effet, on a d’une part le récit d’Édouard Louis et de l’autre la version de sa sœur. Dans les deux versions, on peut lire différentes analyses de la situation. La sœur a des aprioris sur le violeur à cause de ses origines et sur l’homosexualité. En parallèle, la version de l’auteur est beaucoup plus factuelle et sans stigmatisation du violeur. Au contraire, il « défend » – comparé à sa sœur, et non en justifiant l’acte qui s’est passé ce soir de Noël – son agresseur sur certains points.

Je conseille ce livre aux amateurs.trices de lecture contemporaine, d’autobiographique et de friands.des de sociologie et anthropologie.

Respire (2001), écrit par Anne-Sophie Brasme

Respire (2001) Anne-Sophie Brasme

Le jour où j’avais fini le mois dernier L’amie prodigieuse d’Elana Ferrante, je suis allée à l’Alliance Française de San Francisco à la projection de Mademoiselle C. Si vous avez lu l’article que je vous ai épinglé, vous savez que ce n’a pas été une journée culturelle culturellement très palpitante pour moi. Cependant comme je suis arrivée très en avance à la projection, j’ai commencé à lire ce livre d’Anne-Sophie Brasme.

Au début du roman, j’ai commencé très naïvement par penser que c’était une auto-biographie (alors que le livre était très clairement rangé dans les fictions de la bibliothèque mais bon…). Malgré le titre assez évident, je n’avais pas fait le lien non plus avec le film de Mélanie Laurent. (Mon cerveau n’était sans doute pas bien connecté.)

J’ai donc commencé à lire ce petit livre d’une grosse centaine de pages et je l’ai tout de suite aimé (sans faire le lien avec la fiction et le film de Mélanie Laurent encore une fois). J’ai beaucoup aimé le style très compréhensible de l’auteure. L’histoire est très bien racontée et la personnage principale très intéressante.

J’ai fini le livre quand je suis retournée à l’Alliance pour aller voir 68, mon père et les clous. C’était donc mon premier livre lu à la bibliothèque depuis mon enfance. Ça a un certains charme de livre qui ne nous appartient pas et qui peut être lu par d’autres personnes en même temps.

Enfin bref au sujet du livre, une fois que j’ai fait le lien très évident avec le film de l’artiste française, j’ai commencé à les comparer. Il faut savoir que j’ai un avis très mitigé sur le film. Je n’aime pas beaucoup l’œuvre Mme Laurent en règle générale. Alors le film m’a plu mais il y a un peu trop d’elle dedans. En même temps, normal, c’est elle qui l’a réalisé.

J’ai beaucoup aimé le livre. Je l’ai trouvé beaucoup plus profond et intelligent que le film. Une analyse de l’amour et de l’amitié a été beaucoup mieux faite et détaillée dans un livre de même pas 200 pages que dans le film de 2h. Il devait sûrement manquer la première personne dans le long métrage. Même si rien de pardonne ce que la protagoniste commet, on comprend beaucoup mieux pourquoi elle le fait.

Donc je recommande mille fois plus le livre que le film. Je conseille cette lecture pour les jeunes amateurs.trices de narration à la première personne, et pour ceux.celles qui aiment les histoires originales sur la jeunesse.

Les Mots (1972), écrit par Jean-Paul Sartre

Les Mots (1972) Jean-Paul Sartre

Comme je l’ai dit le mois dernier, j’essaye de me remettre à des lectures plus scolaires pour parfaire ma culture générale et stimuler ma réflexion intellectuelle et philosophique. J’ai donc pris dans ma valise Les Mots de Jean-Paul Sartre.

Conclusion de cette lecture, je suis sûre que ce qu’il dit a été très important au moment de la publication du livre mais cet auteur m’ennuie profondément. Ce n’est pas très sérieux de dire ça, mais il m’a tout autant ennuyer qu’en classe de français en 1ère et terminale. Déjà pendant que je lisais La Nausée je n’étais pas vraiment stimulée.

Je ne suis peut-être pas assez mature. Alors je n’ai préféré par le noter sur GoodReads pour le relire. Enfin, pour cette prochaine fois, si je m’ennuie toujours autant, je ne le re-finirai pas.

La Valse aux adieux (1978), écrit par Milan Kundera

Je n’ai pas été autant charmé par cet auteur ou ce livre que je le pensais. C’est très bien écrit, l’histoire est intéressante et j’ai bien aimé l’ambiance mais je m’attendais à être encore plus transportée. C’est peut-être parce que je n’aime pas que lire des romans et j’en ai lu une bonne dose depuis cet été.

Dans  ce livre, j’ai énormément la scène d’introduction au suicide. Celle où un des personnages explique pourquoi il a toujours une pilule de suicide sur lui. C’était un peu amusant mais je n’étais pas non plus morte de rire. C’est vraiment le passage que j’ai le plus aimé.

4 FILMS

68, mon père et les clous (2018), réalisé par Samuel Bigiaoui

68, mon père et les clous (2018) Samuel Bigioui

C’est documentaire n’est pas encore sortie en salle en France, si je ne dis pas de bêtise, mais seulement sur la plateforme Tënk. J’en profite pour vous dire que j’ai commencé une série d’articles qui sortira tous les dimanches sur le #DocumentaireDuDimancheSoir. Je vous laisse découvrir plus précisément ce que c’est en regardant l’article d’explication.

L’Alliance Française de San Francisco a obtenu les droits de diffusion de ce film après le Champs-Élysées Film Festival 2018.

Ce documentaire raconte l’histoire d’un ancien soixante-huitard révolutionnaire de la Gauche Prolétarienne, et père du réalisateur, qui ferme son magasin de bois. C’est un film rempli de tendresse et de souvenirs de la fin des années 60 et début des années 70. L’histoire est doublement politique : la Gauche Prolétarienne du XXème siècle et la fermeture de cette boutique à cause d’une une grande entreprise/ enseigne de grande distribution, Carrefour.

Durant la projection, je me suis demandée si le patron était payé de la même façon que ses employés. C’est une question intéressante : quelles sont les « méthodes patrimoniales » d’un personne d’extrême-gauche ? Le réalisateur répond un peu à cette question en filmant les employés qui sont très touchés par la fermeture de ce commerce. Ce sont tous des immigrés ou expatriés qui n’avaient pas de papiers avant de travailler dans le magasin. Un des employés, je pense asiatique, venait aux larmes en parlant de son arrivée dans le commerce. Il parlait de ces débuts dans la boutique comme l’arrivée dans une nouvelle famille.

Ce film m’a fait réfléchir sur la gauche, le statut de parton et les commerces de proximité. Il redonne l’envie d’aller voir des petits commerçants qui n’arrivent pas à faire vivre leur petit commerce et qui se font racheter par une grande entreprise. On se doute qu’après le documentaire, la magasin est devenue un endroit où les employés ne restent pas plus de 30 ans et où les collèges ne deviennent pas des vrais amis.

Je le recommande à toutes les personnes intéressées par la révolution. Cet ancien membre d’un groupuscule d’extrême-gauche, presque terroriste, parle de ce qu’il se passe après la révolution. Je n’avais jamais entendu parler de ce moment. C’est un sujet que j’ai envie d’approfondir.

Beetlejuice (1988) de Tim Burton

Beetlejuice (1988) Tim Burton

J’ai déjà écrit un article dédié à ce film que j’ai sorti quelque jours après l’avoir vu en salle. Comme je l’avais dit, j’ai adoré. Et même si il a un peu vieilli et il est un peu ringard, ça n’enlève rien au charme du macabre humoristique que j’ai découvert chez Tim Burton.

The Old Man and the Gun (2018), réalisé par David Lowery

The old man and the gun (2018) David Lowery

Je ne sais pas si c’est intéressant de vous raconter le contexte dans lequel j’ai regardé tel ou tel film. Mais je me dois de vous dire que dans la salle de cinéma où je suis allée, les sièges étaient comme en classe business d’un avion. C’est-à-dire que l’on pouvait presque complètement s’allonger ! C’était vraiment pas mal du tout. On ne perdait pas « l’âme » de la salle de cinéma avec la décoration comme une moquette rouge et la fameuse odeur de pop-corn qui m’obsède depuis que je suis arrivée aux États-Unis.

Enfin sinon, le film. On sent bien que le « moteur marketing » du film est Robert Redford. Il est le vilain braqueur de banque, mais mignon et charmeur même à 80 ans. La réalisation et la technique sont proches de celle des années 80, vous savez celle où l’image un peu floutée (pour que l’on voit moins les rides de Redford peut-être ?). Au début ce détail me dérangeait mais je me suis laissée emporter par l’histoire un peu niaise mais mignonne de ce hors-la-loi.

Ce n’est clairement pas le film de l’année mais l’on peut quand même sentir des bonnes ambiances et énergies. C’est peut-être un bon film fait pour les vieux couples dans leur canapé, nostalgique de leur jeunesse.

Je conseillerai ce film à des amateurs des films de Robert Redford qui ne veulent pas se prendre la tête. Mais sinon, ça ne vaut pas vraiment le coup.

First Man (2018), réalisé par Damien Chazelle

Bon, qu’est-ce que je pense vraiment de ce film…? C’était beau, ça c’est sûr. Mais sinon, c’était chiant.

J’ai l’impression que le but de ce film est d’aller aux Oscars. Je pense cela car à cause du choix des acteurs, le réalisateur, du sujet, de la musique… sont très proches de ce que j’ai pu voir dans les nommés des Oscars de ces deux dernières années.

Sur le film en soit, je n’ai été charmée que par l’actrice qui joue la femme de Neil Amstrong, soit Claire Foy, qui selon moi mérite un oscar de la meilleure actrice dans un second rôle. Enfin bien sûr, si elle est nommée et en fonction de la « concurrence ». La photographie était très belle, mais en même temps, est-ce que des plans de l’espace peuvent-être ratés ? J’en doute. La musique aussi pouvait être pas mal, mais pas non plus transcendante.

La liste des points négatives en revanche est beaucoup plus longue. Je trouve que Neil Amstrong n’est pas du tout attachant. Il peut même être un peu antipathique à certains moments. Même l’histoire de sa fille ne m’a pas du tout touché ! Je m’attendais tellement à qui allait se passer sur la lune (vous comprendrez si vous regarder le film mais je ne voudrais pas spoiler… C’est pas spoilé de dire que Neil Amstrong est allé sur la lune au moins), vraiment j’ai même été déçue que ça se passe. Le scénario en général était à la fois trop et pas assez développé.  J’ai eu l’impression de voir un joli exposé sur l’histoire du premier homme qui a marché sur la lune, plus d’un film.

Enfin ce que je retiens de ce film, c’est que je commence à en avoir marre des films à gros budget sur-perfectionnés qui n’ont but que d’aller aux cérémonies. Je préfère voir des plus petits films indépendants (qui ont plus besoin de mon argent que ces films à gros budget) qui ont plus de fond que « l’histoire patriotique des États-Unis ». À la rigueur, ce message très patriotique proche du « Make America Great Again » a été vaguement évité avec la mini-scène où l’on voit un groupe de hippies qui dit qu’il y a plus mieux que de mettre l’argent des États-Unis dans la NASA et la guerre du Vietnam. Sinon, on est vraiment très proche d’un discours pro-« America« .

Vous l’aurez compris, je n’ai pas vraiment aimé ce film pour son fond. Mais la forme reste belle et c’est pour ça que je lui ai mis 6 sur Sens Critique.

À vous de décider ce que vous voulez voir.

Beautiful boy (2018), réalisé par Felix van Groeningen

Beautiful boy (2018) Felix Van Groningen

Commençons par le commencement, c’est probablement le meilleur film que j’ai vu de l’année. Les acteurs sont incroyables, la bande-son : génialissime, la réalisation : implacable, la photographie : magnifique… J’ai été bouleversée, emportée, dérangée par ce film. C’était magique.

Ce film sur le rapport père et fils, et la drogue m’a profondément touché. Même si je ne me drogue pas et que j’ai une excellente relation avec ma famille, j’ai réussi à me reconnaitre dans les personnages. C’est peut-être plus proche à de l’attachement, mais dans tous les cas, j’étais dans le film.

C’est un sujet compliqué, comment soigner un drogué. Comment soigner ce jeune adulte ? Il n’y a pas vraiment de solution donnée (sûrement parce qu’il y en a peut-être pas), mais le personnage interprété par Timothée Chamalet nous donne une piste : la drogue est la solution qu’on donne à un problème.

En parlant de Thimothée Chamalet, quel acteur ! Je l’ai découvert dans Call me by your name (2018), et j’en suis tombée amoureuse. Cet acteur est une révélation du cinéma selon moi. Il arrive à jouer avec une justesse incroyable ce personnage qui nécessite un jeu bipolaire.

Une autre question que l’on se pose pendant tout le film est « Pourquoi ? » Pourquoi cet jeune adulte ou adolescent est tombé dans la drogue ? Pourquoi cette famille ? Pourquoi il n’arrive pas à en sortir ? Et pourquoi pas moi ? Ou mes futurs enfants ? Comme je le disais, le film ne donne pas de réponse. Il donne des pistes.

C’était un moment vraiment hors du commun. Le meilleur de l’année ?

2 EXPOSITIONS :

René Magritte – The Fifth season, au Moma de San Francisco

J’ai consacré un article complet à propos de cette exposition mais c’était plus pour vous partager mes œuvres favorites. Enfin, aussi pour des lecteurs résidents de San Francisco qui voulaient voir l’exposition avant le 28 octobre. Mais maintenant cette date est passée et il y a sûrement une autre exposition.

Enfin, comme je l’ai dit dans l’article, c’est une très bonne exposition avec une scénographie très réussie qui valait le détour. Je me suis rendue compte que c’est une période artistique que j’aime beaucoup et qui me fait beaucoup réfléchir. Je vais sûrement plus me concentrer dessus.

Contempory Muslim Fashion, au De Young Museum

J’avais repéré cette exposition plus ou moins quand je suis arrivée à San Francisco. J’ai profité de mes petites vacances avec mes parents pour y aller pendant la journée en semaine, pour éviter la foule san franciscaine.

Cette exposition dans le De Young Museum parle de la mode musulmane contemporaine. Mais qu’est-ce que ça ? Et bien comme la mode occidentale mais avec des voiles, des burkas, et d’autres tissus qui recouvrent le visage. J’ai été surprise de me rendre compte que c’était plus juste de la mode : c’est un acte politique pour certaines femmes et certains vêtements. Nous avons une vision très négative de la mode musulmane à cause du voile et ce que l’on entend dans les médias, mais c’est juste des femmes coquettes, comme nous. 

Je vais sûrement vous partager un article à propos de cette exposition et de la collection permanente du musée que j’ai adoré.

Visite de la prison d’Alcatraz

La prison d’Alcatraz ! Vous en avez sûrement entendu parlé dans des films, des livres ou même des cours d’anglais et d’histoire. C’est dans cette prison à haute sécurité sur une île à quelques kilomètres de San Francisco dans la baie qu’ont été emprisonnés des très grands criminelles comme Al Capone, le mafieux des années 20.

Ce bâtiment sur un gros caillou dans la baie de San Francisco a d’abord été un fort militaire puis ensuite une prison pendant environ 30 ans jusqu’aux années 60.

J’ai adoré découvrir cette prison. D’abord l’île en elle-même est magnifique et elle a une très belle vue sur San Francisco. Ensuite, l’intérieur de la prison est vraiment un endroit très intéressant à découvrir. Manger, boire, se laver et se faire soigner sont les seules choses dont les prisonniers bénéficiaient. Tout le reste n’était que privilège. Ça remet en cause tout ce que l’on a, n’est-ce pas ?

L’audio guide était très bien fait et très enrichissant. Moi qui suis une peureuse inconditionnée, je dois admettre que je n’étais pas à l’aise en entendant toutes ces histoires violentes.

Un seul petit point m’a dérangé : même s’il n’y a plus de prisonniers depuis plus de 50 ans, j’avais l’impression de toujours sentir leur présence et de regarder et écouter leur quotidien de manière intrusive. Comme s’ils étaient des bêtes de foires que des cargos de touristes viennent voir tous les jours. Alors, ils n’y a plus personne mais je sentais encore leur présence. Est-ce que regarder leur passé n’est pas inapproprié ?

2 SPECTACLE :

Hardly Strictly Bluegrass, dans le Golden Gate Park

Ce festival annuel de musique réuni beaucoup de monde, comme vous pouvez le voir sur la photo. J’y suis allée plutôt par hasard pour rejoindre quelqu’un et j’ai été ravie du festival.

C’est très différent de ce que j’ai pu voir en France. C’est loin d’être le compétition à la plus belle tenue ou celui qui dansera le plus tard. Presque tout le monde est assis dans l’herbe durant tout le festival, avec une bière ou un joins. La musique est souvent là comme un fond sonore. C’est un rendez-vous à fêtard pour le before du samedi soir. 

Quand j’en ai parlé avec des états-uniens, ils m’ont tout de suite dit « C’est très américain, non ? ». Et c’est vrai une image assez poche des hippies et des l’allure qu’un européen peut considérer comme beauf. Je trouve que ça fait partie de l’univers de cette culture, être un peu beauf. C’est sûrement juste détendue et nous, je veux dire européen, sommes un peu coincé.

Plus qu’un festival, c’est une fête. Les participants sont là pour boire une bière et rencontrer des nouvelles personnes. C’est sympa aussi !

Litquake Festival : Édouard Louis – History of Violence

Photo que j’ai prise – vous remarquerez que j’étais au premier rang

Je ne sais pas si vous l’avez remarqué mais je suis une grande admiratrice de cet auteur. Le voir en vrai m’a rendu encore plus que je ne l’étais déjà.

L’évènement était une interview de Édouard Louis majoritairement à propos ces deux premiers livres et un petit peu sur sa vie privée et son dernier livre. Ça a surtout complété son œuvre, mais de manière très éclairante. J’en sais maintenant plus ses motivations d’écriture.

Je ne sais pas vraiment quoi dire sur cet évènement. Je l’ai surtout beaucoup aimé parce que j’aime son travail. Alors je me réjouis de l’avoir vu, rencontré, aimé et d’être partie avec un autographe.

SÉRIE 

La Casa De Papel – Saison 1 (2017), réalisé par Álex Pina

La Casa De Papel (2017) Álex Pina

J’ai définitivement fini la première saison de cette série après tout le monde. Enfin il me reste encore la saison 2, mais on fera dans un second temps si vous le permettez.

Je ne trouve pas que cette série est si incroyable que tout le bruit autour d’elle le fait penser. J’entendais dans les couloirs de mon école des élèves qui chantait à tue-tête Belle Chao (en pensant que cette chanson avait été composée pour la série, passons). J’ai eu vraiment l’impression que c’était une série incroyable.

Alors, est-ce que j’ai été déçue parce que j’en avais entendu parler trop positivement ou c’est une série juste une série sympa mais qui ne va pas marquer l’histoire ? Un peu des deux selon moi.

En effet, le trop de bruit et commentaires m’a influencé, et de la mauvaise manière pour la série. Je trouve que la réalisation est assez basique, les acteurs sont bons mais pas impressionnants, les personnages sont pas mals mais rien de particulièrement originaux non plus. Enfin une série sympa enfin de compte. Parce qu’elle n’est pas du tout mauvaise, elle est un bon pas mal.

Ce que Casa De Papel a particulièrement réussi est pour moi les rebondissements dans le scénario. Il y avait plusieurs éléments auquel je ne m’attendais vraiment pas et qui sont très originaux. Mais encore une fois, ça ne vaut pas toute cette effervescence.

MUSIQUE

The Dog and the Future (2018), composé par Agar Agar

The Dog and the Future (2018) Agar Agar

Je ne sais pas dans quel était mentale il est conseillé d’écouter cet album, mais je le trouve très méditatif. Je l’ai découvert au travail et je me sentais bien. Je pense vraiment qu’il a été composé pour une écoute accompagnée de substance narcotique, mais bon, pas mon truc.

La chanteuse à la voix grave m’a beaucoup impressionné, surtout avec la chanson Lost Dog que j’ai directement ajouté à ma playlist de l’automne. C’est une chanson qui fait voyager dans un autre univers. 

Je le recommanderais à des personnes amatrices de la musique vieillie de ces dernières années, hipster en quelque sorte.

Contre-temps (2018), composé par Fabien Berger

Contre-temps (2018) Fabien Berger

Je ne connaissais pas du tout l’artiste de Contre-Temps. Le style serait du moderne vieilli. Il y a l’éternel synthé des années 80 et un peu d’auto-thune pop. C’est un mélange que je trouve très apaisant. Les journalistes peuvent dire que c’est de la « science-fiction », je trouve que c’est une bonne façon de décrire le style de cette musique. Moi j’aime bien, mais je ne suis pas sûre que ça plaise à tout le monde.

Brol (2018), composé par Angèle

Brol (2018) Angèle

Cette chanteuse populaire en France me fait penser un peu à ces artistes que j’étais au collège mais avec quand même plus de talents. Je pense que ce qui me dérange chez elle est sa notoriété. Mais c’est étrange, non ?

Les textes de cet album sont majoritairement bien écrits, intéressants et ils peuvent être aussi politiques/ engagés. Ce dernier élément me plait beaucoup parce que justement ça peut démocratiser l’engagement chez les jeunes.

La chanson que j’ai préféré est Victime des réseaux. C’est le morceaux qui m’a le plus touché par son rythme et ses paroles je pense.


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